1er jour de janvier, 1er article de blog, ou plutôt de « carnet de bord », j’aime bien cette expression, j’ai franchement l’impression d’avoir embarqué sur un bateau pour un voyage au long court et ce même si je n’ai jamais mis les pieds sur un bateau! J’espère pouvoir vous faire sentir cette étrange sensation que j’ai ressenti lorsque le jour de la fête du travail de l’année 2014 j’ai signé mon engagement pour un métier qui ne me laisserait sans doute que peu de répit.
Alors, pourquoi ce carnet de bord? Tout simplement pour communiquer à mon échelle sur mon travail, ou plutôt le notre, celui des paysans.
A l’heure où l’élevage et plus généralement l’agriculture semble en crise.
A l’heure où la défiance des consommateurs est de plus en plus grande face aux produits qui leurs sont proposés.
A l’heure où presque 2 agriculteurs se suicident chaque jour.
A l’heure où chaque jour le ciel s’assombrit un peu plus.
Il est temps pour nous, paysans, de « communiquer » sur notre travail. Ou plutôt, raconter nos efforts, raconter nos idées, raconter nos innovations, raconter nos « r »évolutions, raconter nos projets, raconter nos créations dont on espère qu’elles contribueront à rallumer quelques étoiles.
Je vous arrête tout de suite, ce n’est pas le monde des bisounours que je vais vous compter dans ce carnet de bord, celui-ci sera sans doute aussi rempli de doutes, de questionnements, de moments difficile. Mais simplement j’essaierai de ne pas m’arrêter à cela, et de vous montrer que malgré la crise sociétale profonde que nous traversons, les campagnes à leur niveaux essayent elles aussi d’inventer ce monde d’après que tout le monde appelle de ses vœux.
Voilà, je vais tenter de m’atteler à cette tâche, si j’y survis au bout d’une année, ce sera déjà extraordinaire, mais j’espère pouvoir aller bien plus loin.
PS: bon je dois vous avouer, il est le 6 mars lorsque j’écris cet article, mais franchement, ça le faisait beaucoup mieux de démarrer ce carnet de bord le 1er janvier de l’année 2016, j’espère que vous ne m’en voulez pas trop!
A bientôt, au fil des pages et des jours.